Roukia

Ecologiste convaincue, la maire de Chirongui met en pratique ses convictions. Il y a 3 ans elle a créé une station de filtrage des eaux usées par la mangrove - un procédé sans doute unique au monde au bord d’un lagon soumis à la marée. Et cela fonctionne : la mangrove est florissante et les crabes rouges reviennent.

Volcan

Le bien nommé Volcan, policier du lagon, dépense son énergie sans compter. À la barre de sa vedette, il interpelle pêcheurs traditionnels ou plongeurs indélicats pour conseiller ou réprimer, souhaiter bonne pêche ou verbaliser. Volcan s’indigne de la violence visible ou cachée qui vient troubler les eaux limpides de Mayotte.

Karani

Jeune mais pleine d’autorité, Karani parcourt l’île pour informer et consulter les habitants sur la notion de réserve naturelle. Son enquête sur la pêche traditionnelle au djarifa a prouvé qu’elle ne menaçait pas l’équilibre du lagon. C’est une bonne nouvelle pour Aline et Zalihata qui pratiquent cette pêche et nous disent qu’elle est vitale pour l’économie des villages.

Hampus

Ce sérieux savant suédois consacre ses recherches à l’étude du concombre de mer ou holothurie. Cette fascinante créature, étrange et parfois répugnant caprice de la nature, se révèle indispensable à l’écosystème. En plongée avec Yannick, il nous le fait découvrir dans son milieu naturel.

Sidi

Ingénieur agronome animant l’association Matulay Explorer, Sidi veut régénérer la mangrove qui préserve le lagon de l’asphyxie. Les palétuviers  qui la constituent donnent un fruit en forme de fléchette qui se plante seul dans la vase, comme par magie. Sidi nous en fait la démonstration.

Toibib

Toibib, animateur de l’association Village Propre, conduit une joyeuse cohorte d’ados et de minots sur les rives du lagon pour collecter canettes, sacs en plastique et autres résidus de l’activité humaine. Parmi ces « apprentis veilleurs », Ascandari, un sage de onze ans, délivre son message avec solennité:  laisser une île propre à la postérité.

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Debaa, interprété par Soimadiya

Art traditionnel des femmes mahoraises. Le chant que vous entendez a été composé et chorégraphié spécialement pour le film. Il célèbre la beauté du lagon et exhorte à tout faire pour la préserver. Nos belles artistes se sont vêtues et maquillées avec un soin tout particulier pour nous faire honneur et soutenir nos efforts en faveur du lagon.

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